01/03/2024 - Transit entre Buriram et Krabi : une journée pleine de rebondissements

Le 1er mars 2024 marque un tournant dans notre voyage en Thaïlande. Après deux semaines intenses de roadtrip dans le centre du pays, il est temps de rejoindre le sud pour une semaine de détente bien méritée à Ao Nang, dans la province de Krabi. Cette journée de transit, que l’on imaginait simple, nous a réservé son lot d’imprévus…


Derniers préparatifs à Buriram et coup de stress logistique

Nous faisons nos bagages au Ray Hotel de Buriram, encore enveloppés dans l’ambiance paisible de cette région moins touristique. Mais alors que je finalise les préparatifs, un détail me revient en mémoire : l’horaire de retrait de notre voiture de location à Krabi. J'ai complètement perdu de vue que l'heure de notre atterrissage est différent de celui initialement prévu lors de la réservation !

Je contacte immédiatement l’agence depuis notre chambre. Malheureusement, leur réponse est sans appel : ils ferment à 21h précises, et notre vol est censé atterrir à 20h30. Impossible de retarder l’horaire de fermeture. Nous n’avons donc pas de marge d’erreur : il faudra tout faire pour arriver à temps.


De Buriram à l’aéroport de Bangkok : longue route et sérénité

Nous prenons la route en direction de l’aéroport international de Bangkok (Suvarnabhumi Airport). Le trajet est long, mais très fluide. Les routes sont larges, bien entretenues et étonnamment peu fréquentées : un vrai plaisir de conduite, qui tranche avec les routes plus chaotiques de Belgique.

Un trajet long mais agréable entre Buriram et Bangkok

Une fois arrivés à Bangkok, nous restituons notre première voiture de location, retirons de l’argent au distributeur et profitons d’un délicieux pad thaï avant l’enregistrement.


Vol Bangkok–Krabi : court mais confortable

Nous embarquons avec Bangkok Airways, une compagnie qui nous surprend une fois de plus par sa qualité de service. Malgré la courte durée du vol, un repas chaud nous est servi, un détail agréable qui ajoute une touche de confort à ce voyage.

Le vol se déroule sans encombre et nous atterrissons à Krabi Airport avec l’espoir d’avoir le temps de récupérer notre véhicule avant la fermeture de l’agence.


À Krabi : le téléphone oublié et la course contre la montre

Alors que nous montons dans la navette pour rejoindre le terminal, John se fige : il a oublié son téléphone dans l’avion. Un coup dur, d’autant plus qu’il est le conducteur désigné, et que sa présence est indispensable pour le retrait du véhicule.

Pas le choix : même s'il ne parle pas anglais, il faudra qu'il se débrouille seul. Une fois les bagages récupérés, il part donc précipitamment vers l’agence de location, pendant que je reste en arrière pour essayer de récupérer le téléphone. Grâce à l’aide de plusieurs membres du personnel de l’aéroport – tous incroyablement gentils –, je finis par retrouver l’appareil auprès de l’hôtesse de l’air en chef, qui me le remet avec le sourire.

Encore une preuve de la gentillesse et de l’honnêteté des Thaïlandais : personne n’a songé à s’en emparer. C’est rassurant, et ça confirme notre excellent ressenti depuis le début du voyage.


Arrivée au Ban Sanai Resort : le calme après la tempête

John réussit à récupérer la voiture juste avant la fermeture de l’agence. Nous revoilà réunis, soulagés et épuisés. Nous prenons la route vers Ao Nang, notre ultime étape en Thaïlande.

À notre arrivée au Ban Sanai Resort, l’accueil est d’une douceur incroyable. Un employé charge nos valises sur une petite voiturette de golf et nous conduit jusqu’à notre bungalow, de nuit, dans un jardin paisible et parfaitement entretenu.


Le logement est spacieux, élégant et décoré avec soin. Sur notre lit, un petit mot de bienvenue est écrit en lettres dorées sur une feuille, entouré de fleurs fraîches. Une attention qui nous touche profondément.


Une transition stressante, mais une fin de journée pleine de douceur

Après une bonne douche, nous nous glissons dans notre lit, soulagés d’être arrivés à temps. Ce 1er mars 2024 restera sans doute comme l’une des journées les plus intenses de notre séjour, mais aussi comme le début de notre semaine de repos bien méritée à Ao Nang.

Ce mélange de tension, de solidarité et d’accueil chaleureux reflète parfaitement ce que nous avons ressenti tout au long de notre voyage en Thaïlande : un pays imprévisible, généreux et inoubliable.