Actuellement (juillet 2025), les ressortissants français, belges et suisses peuvent séjourner en Thaïlande jusqu’à 30 jours sans visa, dans le cadre d’un voyage touristique. Cette exemption, qui avait été étendue à 60 jours en 2024, a été réduite à nouveau à 30 jours par décision du gouvernement thaïlandais en mars 2025.

Il est possible de demander une prolongation de 30 jours sur place auprès du Bureau de l’immigration, moyennant des frais de 1 900 bahts (environ 50 €). Cela permet donc un séjour total de 60 jours maximum sans visa.

Pour les séjours plus longs ou spécifiques (retraite, télétravail, études…), il est nécessaire de demander un visa adapté avant le départ :
  • Visa touristique (TR) : jusqu’à 90 jours, prolongeable.
  • Destination Thailand Visa (DTV) : jusqu’à 180 jours pour les nomades numériques.
  • Visa non-immigrant : pour les séjours professionnels, familiaux ou éducatifs.
Et n’oubliez pas : depuis mai 2025, il faut remplir en ligne la Thailand Digital Arrival Card (TDAC) avant votre vol, une formalité désormais obligatoire pour entrer dans le pays.
Vous pouvez remplir la Thailand Digital Arrival Card (TDAC) directement sur le site officiel de l’immigration thaïlandaise :  
👉 tdac.immigration.go.th

Quelques points à retenir :
  • Le formulaire est à soumettre dans les 72 heures précédant votre arrivée.
  • Il est gratuit et disponible en plusieurs langues (dont l’anglais).
  • Une fois validé, vous recevrez un QR code ou une confirmation par e-mail à présenter à l’arrivée.

Aucun vaccin n’est exigé à l’entrée sur le territoire. Toutefois, selon votre itinéraire, la durée de votre séjour et les activités prévues, certaines vaccinations sont fortement recommandées pour voyager en toute sérénité.

Vaccins recommandés
  • Hépatite A : Transmise par l’eau ou les aliments contaminés, cette infection du foie est fréquente dans les zones où l’hygiène est précaire. Une seule injection offre une protection rapide, avec un rappel un an plus tard, pour une immunité à vie.
  • Hépatite B : Recommandée pour les séjours prolongés ou en cas de comportements à risque (tatouages, soins médicaux, relations sexuelles). Le schéma classique comporte trois doses.
  • Fièvre typhoïde : Utile si vous voyagez dans des régions où l’eau potable et l’alimentation peuvent être douteuses. Une injection ou un vaccin oral protège pendant environ 3 ans.
  • Rage : À envisager si vous prévoyez des activités en pleine nature (randonnée, vélo, spéléologie) ou si vous séjournez dans des zones rurales. La vaccination préventive réduit les risques en cas de morsure animale, mais ne dispense pas d’un traitement post-exposition. A ce sujet, les chiens errants sont à craindre, bien entendu, mais le plus grand danger reste les singes. Gardez-vous-en éloignés. 
  • Encéphalite japonaise : Recommandée pour les séjours prolongés (plus de 3 semaines) en zones rurales d’Asie du Sud-Est, notamment pendant la saison des pluies. Deux doses sont nécessaires pour une protection efficace.
Avant le départ
Un rendez-vous chez votre médecin traitant ou dans un centre de médecine des voyages vous permettra :
  • D’évaluer les risques selon votre profil et votre destination
  • De mettre à jour vos vaccins de routine (tétanos, diphtérie, polio…)
  • De planifier les doses nécessaires à temps
🌐 Ressources utiles
Le site  belge Wanda est une référence belge en matière de santé des voyageurs. Il propose des fiches par pays, des alertes sanitaires et des conseils actualisés.

La Thaïlande, c’est l’alliance du soleil, de l’humidité… et de l’imprévu. Entre les averses soudaines, les transitions climatiques entre mer et montagne, et les exigences culturelles, mieux vaut voyager léger mais réfléchi.

Voici une sélection de vêtements et accessoires essentiels pour un séjour confortable et respectueux :
  • Des vêtements légers et respirants, en coton ou en lin. À privilégier : les tenues amples et couvrantes, qui protègent du soleil tout en respectant les usages locaux (particulièrement dans les temples).. Privilégiez aussi des vêtements qui ne nécessitent pas de repassage, pour voyager simplement. Certains les préfèrent lavables facilement à la main : un peu de savon, un cintre, et le tour est joué.
  • Un foulard ou paréo : pratique pour se couvrir les épaules ou les jambes dans les lieux religieux, et utile en cas de vent ou de climatisation trop forte.
  • Des sandales confortables que vous pourrez facilement enlever et remettre lors des visites de temples, un maillot de bain, une crème solaire haute protection.
  • Un bon répulsif anti-moustiques tropical, contenant du DEET ou de l’icaridine — indispensable surtout en soirée ou près des zones végétalisées.
  • Une veste légère ou un pull fin : pour les soirées plus fraîches, les zones montagneuses comme Chiang Mai ou Pai, ou les transports climatisés.
  • Si vous partez en saison des pluie, une veste imperméable ou une cape peut être un bon choix. 
  • Une trousse à pharmacie minimale, avec les basiques (antalgiques, désinfectant, pansements) et vos traitements personnels.
Veillez à demander à votre médecin un document attestant la nécessité des médicaments emportés, et à n'emporter que la quantité correspondant à la durée exacte du séjour dans leur boîte d'origine.
  • Et bien sûr… un peu de place dans la valise pour les trouvailles locales : tissus, cosmétiques naturels, épices, souvenirs artisanaux…
📌 À noter : si vous envisagez de visiter des sites officiels comme le Grand Palais de Bangkok ou Bang Pa In, les sandales sont interdites. Il vous faudra des chaussures fermées (baskets, ballerines, mocassins…). Sans cela, l’entrée vous sera refusée, même avec une tenue correcte par ailleurs.

Dernier conseil : inutile de surcharger. La plupart des produits d’hygiène sont facilement trouvables sur place.
Les Seven Eleven ouverts 24h/24 offrent shampoings, dentifrices, protections féminines, produits solaires, lessive, pansements...
Les supermarchés comme Big C, Lotus ou Tops Market ont un vaste choix, y compris de marques internationales.
Le pressing local, présent dans une majorité d’hôtels ou guesthouses, est très bon marché (souvent moins de 1 € par pièce lavée et repassée).
Autre option : effectuer une petite lessive à la main dans votre chambre — rapide, économique, et très courant chez les voyageurs longue durée.

Non, bonne nouvelle ! Les prises sont en 220V comme en Europe, et les fiches sont généralement compatibles. Mais un petit adaptateur universel peut toujours dépanner dans les hébergements plus rustiques.
A noter que bien que compatibles les prises thaïlandaises sont tout-de-même quelque peu différente. En cas de transfo un peu plus lourd, la fiche risque de ne pas tenir correctement dans la prise.

Vous devrez être en possession du permis international, qui doit toujours être accompagné du permis de votre pays de résidence. 
N'oubliez donc pas de faire le nécessaire bien avant votre départ si vous le l'avez pas encore. En fonction de votre pays et de votre région de résidence, les démarches sont plus ou moins longues.

Attention : ce permis est obligatoire même pour la location d'un scooter

Si vous passez par une agence de location internationale, votre permis sera automatiquement vérifié et la location sujette à refus si vous n'êtes pas en ordre. Les petits loueurs locaux en revanche ne sont pas toujours aussi regardants. Mais dites-vous bien qu'en cas d'accident, l'assurance refusera de vous couvrir si vous n'étiez pas en ordre. Et en cas de heurt de personnes, les problèmes peuvent vite surgir.

Oui, le permis international est obligatoire !  Même pour louer un scooter !

Si certains loueurs locaux y sont peu regardants, dites-vous qu'en cas de contrôle ou d'accident, c'est vous qui serez tenu pour responsable. Et l'assurance risque de ne pas vous couvrir.
 

De par son infrastructure routière hautement développée et ses routes en état le plus souvent impeccable, la Thaïlande offre une grande liberté de déplacement, en particulier pour les voyageurs curieux souhaitant explorer par eux-mêmes. C'est d'ailleurs la solution pour laquelle nous avons opté (et opterons encore) lors de notre propre séjour. 
Mais cette liberté s’accompagne de précautions sérieuses à ne pas négliger.
  • La conduite se fait à gauche, ce qui peut désorienter au début, notamment dans les zones à forte circulation.
  • En cas de location de voiture, la place du conducteur sera également inversée. Cela paraît évident dit comme ça. Mais un voyageur averti en vaut deux. 
  • Le trafic est souvent dense et imprévisible, particulièrement dans les grandes villes comme Bangkok ou Chiang Mai.
  • Les scooters sont le moyen de transport le plus répandu, mais aussi le plus risqué, notamment dans les zones touristiques où beaucoup d’usagers sont peu expérimentés.
👉 Si vous êtes sûr de vous et avez déjà une pratique du deux-roues en environnement urbain, cela peut s’avérer pratique pour les trajets courts ou les déplacements en bord de mer. Sinon, mieux vaut privilégier les taxis, tuk-tuks, ou encore les applications comme Grab ou Bolt (équivalents de Uber), largement utilisées et abordables.

Sécurité et équipement
Le port du casque est obligatoire, même si de nombreux Thaïlandais ne le portent pas — une pratique qui peut donner une fausse impression de tolérance.
  • Toujours vérifier l’état du casque fourni lors d’une location : sangles solides, mousse intérieure intacte, coque sans fissures.
  • Si le casque est douteux, n’hésitez pas à refuser poliment et à en demander un autre — c’est une demande normale et légitime.
Il ne s’agit pas seulement de confort : la Thaïlande figure parmi les pays ayant le plus fort taux d’accidents mortels liés à la circulation, en particulier les scooters. Les chiffres s’envolent lors des grands rassemblements et fêtes nationales comme Songkran, période à laquelle les routes sont particulièrement dangereuses.

Même pour de courtes distances ou sur des routes secondaires, prudence et vigilance doivent rester les maîtres mots. Une balade en scooter peut être agréable… à condition d’être bien préparé, assuré, et respectueux des règles locales.

La location de voiture ou de scooter peut s’avérer très pratique pour découvrir la Thaïlande en toute liberté, surtout si vous souhaitez explorer des régions peu desservies par les transports en commun. Mais quelques vérifications s’imposent pour éviter les mauvaises surprises.

Avant de signer le contrat :
  • Assurance incluse : vérifiez que le véhicule est bien assuré, y compris pour les dommages corporels et tiers. Certaines agences ne couvrent que les bris mécaniques.
  • Contrat écrit et copie papier : exigez un contrat en bonne et due forme, et conservez une copie. Elle vous protège en cas de litige.
  • Casque fourni et en bon état (pour les deux-roues) : présence obligatoire à la conduite, même si certains locaux ne le portent pas. Testez les sangles et l’intérieur. En cas de doute : demandez poliment un autre casque.
  • Ne laissez jamais votre passeport en garantie. Cela reste une pratique fréquente mais risquée. Préférez un dépôt en espèces ou une empreinte de carte bancaire. Si l’agence insiste pour garder votre passeport, mieux vaut changer d’agence.
Choix des agences :
  • Il existe une multitude de loueurs locaux, souvent bon marché. Certains sont très fiables, d’autres un peu moins… Soyez vigilants.
  • Pour une tranquillité d’esprit maximale, vous pouvez vous tourner vers des agences internationales reconnues (Avis, Europcar, Sixt, Budget, Hertz). Les prix sont certes plus élevés, mais les véhicules sont souvent mieux entretenus, les assurances claires, et les procédures standardisées.
  • À noter : réserver en ligne à l’avance permet non seulement de comparer les prix, mais aussi de bénéficier de tarifs bien plus compétitifs qu’en Europe, surtout hors haute saison.
Pour notre part, nous avions effectué notre réservation bien avant le départ, et le tarif journalier était nettement plus avantageux que ce à quoi nous sommes habitués en Europe. Nous avons payé un peu moins de 35€ de location par jour, assurance comprise, pour une Toyota Vios 4 portes avec retrait au terminal de l'aéroport de Bangkok. Une belle surprise.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que la Thaïlande est un pays très bien desservi en matière de transports. Peu importe votre type de voyageur, vous trouverez forcément la solution qui vous conviendra le mieux.

Voici de manière exhaustive : 

Transports longue distance
  • Train : économique et pittoresque, idéal pour les trajets entre Bangkok et Chiang Mai ou Ayutthaya. Plusieurs classes disponibles (de la 3e à la 1re), avec des trains de nuit en couchette, pour économiser non seulement une nuit d'hôtel, mais aussi et surtout du temps à destination, pour profiter de l'essentiel. 
  • Bus : très utilisé pour les longues distances. Réseau dense, avec des bus VIP climatisés, des minivans ou des bus locaux.
  • Avion : vols intérieurs rapides et souvent bon marchés grâce aux compagnies locales : Bangkok Airways, Thaï Airways, Thaï Smile, AirAsia, Nok Air, Thai Lion Air….
  • Location de voiture ou scooter : pour plus de liberté, surtout dans les zones peu desservies.
Transports vers les îles
  • Ferries : pour rejoindre les îles comme Koh Samui, Koh Tao, Koh Phi Phi…
  • Longtail boats : bateaux traditionnels pour les courtes traversées ou excursions locales.
Transports urbains
  • Taxis : présents dans les grandes villes, souvent climatisés. À Bangkok, privilégiez les taxis avec compteur (taximeter).Si le chauffeur ne le met pas en route, demandez poliment "Meter, please". S'il refuse, excusez-vous et sortez du véhicule. 
  • Applications VTC : Grab, Bolt, InDrive… très pratiques et souvent moins chers que les taxis classiques. C'est l'équivalent de notre Uber. L'avantage, c'est que le prix est affiché au moment de la réservation et se paye en ligne via l'application. Cela évite les discussions une fois à destination.
  • Tuk-tuks : emblématiques, mais souvent plus chers que les taxis. À réserver pour l’expérience.
  • Moto-taxis : rapides pour les petits trajets urbains, mais peu adaptés aux bagages.
  • Songthaews : pickups aménagés avec des bancs à l’arrière, utilisés comme taxis collectifs ou bus locaux.
Transports à Bangkok
  • Skytrain (BTS) : métro aérien moderne, climatisé, idéal pour éviter les embouteillages.
  • Métro (MRT) : complémentaire au BTS, dessert d’autres quartiers.
  • Navettes fluviales : bateaux-bus sur le Chao Phraya ou les klongs, parfaits pour découvrir la ville autrement ou passer facilement d'une rive à l'autre.
  • Bus publics : très bon marché, mais parfois difficiles à comprendre pour les non locaux.


Voici selon nous la liste des applications indispensables en matière de déplacement : 

🚖 Grab : Réservation de voiture, moto-taxi, livraison. Interface en anglais, suivi en temps réel.
🚖 Bolt : Alternative moins chère à Grab pour les courses en ville. Interface simple.
🚖 inDrive : Principe original : vous proposez votre prix, et les chauffeurs choisissent.
🚆 12Go Asia : Réservation interrégionale (trains, ferries, bus). Interface claire et multi-transports.
🗺️ Google Maps : Trafic en direct, itinéraires multimodaux, cartes hors ligne. Fiable dans toute la Thaïlande.
🚈 BTS & MRT Bangkok : Apps officielles des métros de Bangkok, avec tarifs, plans et horaires.

🥾 Et enfin, pour planifier vos itinéraires de promenades ou de randos, à vélo ou à pied, pensez à l'application outdoor Komoot!
    • Itinéraires personnalisés
    • Navigation vocale
    • Cartes hors ligne
    • Analyse du terrain
    • Synchronisation avec Garmin, Apple Watch, etc.

.A chaque type de voyageur son style de logement. Ici aussi, la Thaïlande, destination touristique depuis des décennies, vous offre l'embarras du choix et vous trouverez forcément votre bonheur : 

Pour les backpackers et voyageurs solo
  • Auberges de jeunesse (hostels) : conviviales, économiques, avec dortoirs ou chambres privées. Ambiance détendue et rencontres faciles.
  • Guesthouses : petits établissements familiaux, moins chers que les hôtels, souvent bien placés.
  • Chambres simples ou studios : dans les quartiers locaux, pour un petit prix et un peu plus de confort.
Pour les couples en voyage
  • Hôtels boutique : charme local, déco soignée, souvent avec vue ou jardin.
  • Bungalows ou villas privatives : très populaires sur les îles ou en bord de mer. Intimité garantie.
  • Résorts 4-5 étoiles : pour les escapades romantiques, spa et piscines au programme.
Pour les familles avec enfants
  • Apart-hôtels : combinent les services d’un hôtel avec le confort d’un appartement (cuisine, plusieurs chambres).
  • Maisons individuelles ou villas : espace, jardin, parfois piscine — idéales pour rester plusieurs jours au calme.
  • Resorts familiaux : clubs enfants, activités organisées, buffet, sécurité renforcée.
Pour les digital nomads et voyageurs slow
  • Appartements meublés en ville : bon confort pour bosser depuis chez soi, avec wifi fiable.
  • Condominiums avec services : piscine, salle de sport, cafés autour — parfait pour allier travail et détente.
  • Studios ou lofts dans quartiers vivants : vie locale, cafés coworking, transports faciles.
Pour les voyageurs nature / luxe / aventure
  • Villas privatives : en bord de mer ou sur les collines de Chiang Mai. Loin du tumulte, vue imprenable.
  • Écolodges ou glamping : immersion dans la nature avec un confort bien pensé.
  • Bungalows en bois ou cabanes : ambiance jungle ou bord de plage, souvent accessibles pour les randonneurs ou amateurs de tranquillité.
N'hésitez d'ailleurs pas à consulter notre pages bonnes adresses, sur laquelle nous vous partageons les hôtels visités durant notre séjour et qui nous ont ravis !

Oui, bien que nous ne l'ayons pas testé encore, on peut imaginer que c'est une expérience authentique très enrichissante ! Il existe plusieurs façons de le faire :

Séjours organisés chez l’habitant
  • Proposés par des agences locales ou des plateformes comme ,  ou .
  • On dort dans une maison familiale, souvent en zone rurale ou dans des villages ethniques (Karen, Lahu, Lisu…).
  • Les repas sont souvent inclus, et on partage des moments avec les hôtes (cuisine, artisanat, balades…).
Exemple : dans le nord, près de Chiang Mai, on peut dormir chez les Karen après un trek dans la jungle.

Guesthouses familiales
  • Certaines guesthouses sont tenues par des familles locales, avec peu de chambres et une ambiance chaleureuse.
  • Ce n’est pas toujours du “chez l’habitant” au sens strict, mais on peut y vivre une belle immersion.
Tourisme communautaire
  • Dans certains villages, des coopératives locales organisent des séjours solidaires.
  • On participe à la vie du village, on découvre l’artisanat, on cuisine avec les habitants.
  • Ces séjours sont souvent proposés par des agences spécialisées ou via des projets soutenus par l’Office du tourisme.
🔎 À noter : 
  • Le terme “chez l’habitant” est parfois utilisé de manière large. Il peut s’agir d’un bungalow indépendant dans la propriété familiale, ou d’une chambre dans une maison partagée. Il est donc utile de lire les avis et poser des questions avant de réserver.
  • Attention aux séjours prétendument immersifs  Certaines offres “chez l’habitant” ne sont en réalité que des hébergements commerciaux déguisés, sans véritable contact avec la famille locale ou avec une mise en scène offrant aux touristes une image d'Epinal. Préférez les projets communautaires ou les plateformes qui garantissent un lien direct avec les hôtes.


Non, il est fortement déconseillé de boire l’eau du robinet. Préférez :
  • L’eau en bouteille capsulée. Vous en recevrez d'ailleurs régulièrement, que ce soit à votre hôtels, à chaque plein à la station service, et même à l'entrée de certains temples. De plus, vous trouverez toujours un Seven Eleven sur votre parcours pour vous ravitailler. 
  • Les boissons industrielles
  • Évitez les glaçons dans les zones peu touristiques, bien que la plupart des glaçons soient d'origine industrielle et peuvent donc être consommés sans problème.
Pensez à emporter des médicaments contre la diarrhée et des solutions de réhydratation orale dans votre trousse de secours.

Pas nécessairement. Dans les zones touristiques et les établissements sérieux, les glaçons sont généralement industriels, fabriqués avec de l’eau potable et dans des conditions d’hygiène contrôlées — donc sans danger.

👉 Comment les reconnaître ?
  • Ils sont transparents, réguliers, souvent en forme de cube ou demi-lune.
  • Ils fondent lentement et ne présentent aucune impureté visible.
  • Ils sont servis depuis des machines à glaçons ou des sachets scellés.

Il y a les restaurants bien entendu. Mais la cuisine de rue thaïlandaise est un incontournable et il serait dommage de s'en passer — savoureuse, économique et généralement sûre, y compris en dehors des zones touristiques. Privilégiez les étals fréquentés, où les plats sont cuits devant vous et servis bien chauds.

👉 À éviter :
  • Les aliments crus (viande, poisson, œufs, fruits de mer), sauf dans les restaurants réputés.
  • Les crudités non pelées ou non lavées.
  • Les produits laitiers non pasteurisés et les glaces artisanales.
  • Les plats tièdes ou conservés à température ambiante.
  • Les glaçons faits maison (voir la question dédiée).
Si vous souhaitez consommer de la cuisine de rue, n'oubliez pas également à vous faire vacciner contre l'hépatite A.

Vous pouvez acheter une carte SIM dès votre arrivée à l’aéroport — pratique pour utiliser votre téléphone comme GPS dès les premiers instants. Ces cartes sont généralement un peu plus chères, mais offrent une activation immédiate et un service en anglais.

Pour des options moins coûteuses, rendez-vous dans :
  • Les 7-Eleven ou Family Mart (épiceries ouvertes 24h/24)
  • Les boutiques officielles des opérateurs (AIS, DTAC, TrueMove)
  • Les centres commerciaux comme MBK à Bangkok
Pensez à avoir votre passeport avec vous : il est requis pour l’enregistrement de la carte SIM.

Exemples de forfaits prépayés :

Opérateur
Données
Durée
Prix estimé
AIS
15 Go + apps sociales
8 jours
299 THB (~8,60 €)
AIS
30 Go + apps sociales
15 jours
599 THB (~17 €)
DTAC
Données illimitées
8 jours
449 THB (~13 €)
DTAC
Données illimitées
15 jours
699 THB (~20 €)
TrueMove H
Données illimitées
8 jours
449 THB (~12,30 €)
TrueMove H
Données illimitées
30 jours
1 199 THB (~32,90 €)


Le baht thaïlandais (THB) est la monnaie locale.
  • Les espèces sont indispensables pour les petits achats, la street food, les marchés, les tuk-tuks ou les zones rurales.
  • Vous pouvez retirer des bahts dans les distributeurs (ATM), présents partout, y compris dans les 7-Eleven.
  • Attention : les retraits avec une carte étrangère entraînent souvent des frais fixes (~220 THB) + frais bancaires de votre banque.
Carte bancaire
  • Les cartes Visa et Mastercard sont largement acceptées dans les hôtels, restaurants, centres commerciaux et grandes villes.
  • Dans les petits commerces ou en dehors des zones urbaines, le paiement en espèces reste préféré.
  • Prévoyez une carte sans frais à l’étranger (Wise, Revolut, N26…) pour limiter les frais de change.
Paiement par application
  • Le paiement par QR code est très répandu, surtout depuis la pandémie.
  • Les Thaïlandais utilisent des apps comme PromptPay, mais les touristes peuvent aussi payer via des apps bancaires compatibles.
  • Certaines boutiques acceptent Apple Pay ou Google Pay, mais cela reste limité.
💡 Conseil pratique :
  • Payez toujours en bahts, même si le terminal propose une conversion en euros : cela évite les taux de change défavorables.
  • Informez votre banque avant le départ pour éviter les blocages de sécurité.

La plupart produits courants sont disponibles sur place, mais pas toujours dans la qualité, la marque ou le format que vous connaissez.  Les 7-Eleven sont partout, mais ils vendent surtout des produits locaux. Pour des marques européennes, direction les pharmacies Boots ou Watsons, ou les supermarchés.

Voici néanmoins quelques produits spécifiques qu’il vaut mieux emporter si vous les utilisez :
  • Tampons avec applicateur : très rares, même dans les grandes surfaces. Les serviettes hygiéniques sont courantes.
  • Déodorant sans parfum ou bio : la plupart sont très parfumés ou en spray.
  • Crème solaire haute protection (50+) : disponible mais souvent chère et blanchissante.
  • Produits pour peaux sensibles : difficile à trouver, surtout sans parfum ou hypoallergéniques.
  • Gel antibactérien sans alcool : les versions locales sont souvent très parfumées.
  • Dentifrice sans fluor ou naturel : les marques locales ont des goûts différents (menthe très forte, clou de girofle…).
  • Préservatifs de qualité européenne : ceux vendus localement peuvent être plus fins ou de tailles différentes.
  • Coupes menstruelles : très peu répandues, mieux vaut l’acheter avant.
  • Lingettes intimes ou bébé sans parfum : souvent parfumées ou alcoolisées.
  • Shampoing sans sulfate / bio : difficile à trouver hors des grandes villes.
  • .Souriez : c’est la première forme de politesse en Thaïlande.
  • Soyez calme et patient : les conflits ouverts sont mal vus. Les Thaïlandais sont des personnes très patientes mais ne vous fiez pas à leur sourire : ce n'est pas parce qu'ils vous sourient qu'ils apprécient pour autant votre attitude ou vos propos. 
  • Habillez-vous avec modestie, surtout dans les lieux religieux. Les genoux et les épaules doivent être couvertes pour entrer dans les temples. 
  • Retirez vos chaussures et enlevez votre couvre-chef en entrant dans un temple, une maison ou certains commerces.
  • Ne touchez jamais la tête d’une personne, même d’un enfant. La tête est la partie la plus sacrée du corps.
  • Ne pointez pas du doigt, ni avec les pieds. Cela vaut également pour les représentations de Bouddha. Ne dirigez jamais la pointe de vos pieds vers lui et asseyez vous en repliant vos jambes vers l'arrière.
  • Ne critiquez pas la famille royale : c’est un sujet très sensible. Le crime de lèse-majesté est applicable et les conséquence peuvent être très graves. De manière générale, évitez tout simplement le sujet. Traitez également les représentations du roi avec respect.
  • Évitez les démonstrations affectives en public (baisers, gestes trop intimes).
  • Pour les femmes, ne vous asseyez pas à côté d'un moine, dans les transports publics par exemple.

En Thaïlande, on ne serre pas la main ni ne fait la bise. On utilise le wai  :
Ce geste traditionnel qui consiste à joindre les paumes devant soi et incliner légèrement la tête. Il sert à saluer, remercier ou montrer son respect.
En tant que voyageur, ne vous inquiétez pas si le geste n’est pas parfait : les Thaïlandais savent que ce n’est pas un réflexe naturel pour les étrangers. Même si la tête n’est pas inclinée à la “bonne” hauteur ou si les mains ne sont pas parfaitement placées, votre effort sera toujours apprécié.
  • .Pour le saluer, inclinez-vous légèrement en joignant les mains (le "wai").
  • Ne touchez jamais un moine, surtout si vous êtes une femme.
  • Laissez toujours un moine passer en premier ou s’asseoir à part dans les transports.
.
Visiter un temple bouddhiste, ou wat, est une expérience spirituelle et culturelle précieuse. Pour que cette visite soit aussi respectueuse qu’enrichissante, voici les règles essentielles à suivre :

Tenue vestimentaire
  • Épaules et genoux couverts : évitez les débardeurs, shorts courts ou jupes trop courtes.
  • Pas de vêtements transparents ou moulants.
  • Un sarong ou foulard peut être utile pour se couvrir à l’entrée.
Comportement à l’intérieur
  • Retirez vos chaussures et votre couvre-chef avant d’entrer dans les bâtiments sacrés.
  • Ne touchez pas les statues de Bouddha et ne tournez pas le dos à celles-ci.
  • Gardez la tête plus basse que les images de Bouddha et les moines.
  • Ne pointez jamais vos pieds vers une personne ou une statue sacrée.
Respect envers les moines
  • Ne touchez jamais un moine, surtout si vous êtes une femme.
  • Si vous souhaitez faire une offrande, posez-la à distance ou remettez-la à un homme.
Photographie
  • Demandez la permission avant de prendre un moine en photo.
  • Évitez le flash et les poses inappropriées devant les statues.
Attitude générale
  • Parlez doucement, évitez les gestes affectueux ou démonstratifs.
  • Ne fumez pas, ne mangez pas et ne consommez pas d’alcool dans l’enceinte du temple.
Ces gestes simples montrent votre respect pour la culture thaïlandaise et vous permettront de vivre une expérience authentique et sereine.

La Thaïlande est un pays chaleureux, mais certaines attitudes peuvent être perçues comme irrespectueuses, voire choquantes. Voici les principaux gestes à éviter :

Parties du corps et postures
  • Toucher la tête d’un Thaïlandais, même celle d’un enfant, est mal vu : la tête est considérée comme sacrée.
  • Pointer ou diriger ses pieds vers une personne ou une statue de Bouddha est offensant : les pieds sont vus comme impurs.
  • S’asseoir sur un coussin destiné à la tête ou poser des objets sacrés à des endroits bas est très mal perçu.
Respect religieux
  • Ne jamais grimper ou poser les pieds sur une statue de Bouddha pour une photo.
  • Ne pas toucher les moines, surtout si vous êtes une femme.
  • Traiter les images religieuses avec respect : ne pas les plier, les poser au sol ou les mettre dans une poche arrière.
Monarchie et symboles royaux
  • Critiquer la famille royale est un crime grave, passible de prison.
  • Marcher sur un billet ou une pièce (qui portent l’effigie du roi) est interdit et peut entraîner des sanctions.
Gestes publics et attitude
  • Les démonstrations d’affection en public (baisers, câlins) sont mal vues.
  • Se mettre en colère ou hausser le ton est considéré comme une perte de contrôle et peut choquer.
  • Servir une boisson avec la paume tournée vers le ciel est associé aux rites funéraires.
Tenue et comportement
  • Bronzer topless ou porter des vêtements trop courts dans des lieux publics ou sacrés est très mal vu.
  • Porter ses chaussures à l’intérieur d’un temple ou d’une maison est impoli.
Ces règles ne sont pas là pour vous intimider, mais pour vous aider à mieux vous intégrer et à montrer votre respect pour la culture locale. 

Oui, sur les plages touristiques et à la piscine. Mais :
  • Évitez les maillots trop échancrés dans les zones plus conservatrices.
  • Ne vous promenez pas en maillot en dehors de la plage : remettez un paréo ou des vêtements légers.

La Thaïlande est globalement sûre sur le plan sanitaire, mais quelques précautions sont nécessaires :
  • Dengue, chikungunya, zika : transmis par les moustiques, surtout pendant la saison des pluies (mai à octobre).
  • Paludisme : rare dans les zones touristiques, mais présent dans certaines régions rurales ou frontalières. Vérifiez si les régions que vous visiterez sont concernées en consultant le site Wanda et parlez-en à votre médecin. 
  • Leptospirose : maladie transmise par contact avec des eaux stagnantes contaminées.
  • Parasites intestinaux : évitez les eaux douces, les boues et les aliments mal cuits.
Pour se protéger des moustiques : utilisez un répulsif tropical (DEET ou icaridine), portez des vêtements couvrants, dormez sous moustiquaire si nécessaire, et évitez les eaux stagnantes

Oui, elle est vivement recommandée ! Ne partez pas du principe que l'assurance fournie par votre carte de crédit est suffisante. Les soins médicaux sont excellents dans les hôpitaux privés, mais très coûteux :
  • Une simple consultation peut dépasser 100 €
  • Une hospitalisation peut atteindre plusieurs milliers d’euros
Une assurance voyage complète couvrant les frais médicaux, l’hospitalisation et le rapatriement est indispensable.
  • Antalgiques (paracétamol, ibuprofène)
  • Antidiarrhéiques et antiseptiques
  • Répulsif anti-moustiques tropical
  • Crème solaire et gel hydroalcoolique
  • Vos traitements personnels avec ordonnance
Les pharmacies thaïlandaises sont bien approvisionnées, mais mieux vaut prévoir l’essentiel avant le départ.
Si vous prenez un traitement régulier, demandez à votre médecin une attestation pour prouver que vous avez effectivement besoin de ce traitement et n'emportez que la quantité nécessaire à votre séjour, dans la boîte d'origine.

Non, il est fortement déconseillé de boire l’eau du robinet. Préférez :
  • L’eau en bouteille capsulée. Vous en recevrez d'ailleurs régulièrement, que ce soit à votre hôtels, à chaque plein à la station service, et même à l'entrée de certains temples. De plus, vous trouverez toujours un Seven Eleven sur votre parcours pour vous ravitailler. 
  • Les boissons industrielles
  • Évitez les glaçons dans les zones peu touristiques, bien que la plupart des glaçons soient d'origine industrielle et peuvent donc être consommés sans problème.
Pensez à emporter des médicaments contre la diarrhée et des solutions de réhydratation orale dans votre trousse de secours.

Même si la Thaïlande est généralement sûre, il est essentiel de savoir comment réagir rapidement en cas de vol ou de perte de documents ou d’objets personnels. Voici les étapes à suivre :

Documents officiels (passeport, carte d’identité)
  • Déclarez immédiatement la perte ou le vol au poste de police local. Vous recevrez un document officiel indispensable pour les démarches suivantes.
  • Contactez votre ambassade (France, Belgique, Suisse…) à Bangkok ou dans votre région pour demander :
    • Un laissez-passer pour rentrer dans votre pays.
    • Un passeport d’urgence si vous devez continuer votre voyage.
  • Préparez les documents nécessaires :
    • Déclaration de vol de la police.
    • Justificatif d’identité (copie de passeport, carte d’identité, livret de famille…).
    • Billet d’avion.
    • Photo d’identité récente.
    • Paiement en espèces en baht thaïlandais (prévoir la somme exacte).
Carte bancaire ou argent
  • Faites opposition immédiatement auprès de votre banque.
  • Déclarez le vol à la police pour obtenir un justificatif.
  • Contactez votre assurance voyage : elle peut couvrir les frais d’urgence.
  • Si vous n’avez plus d’argent, demandez à un proche de vous envoyer des fonds via Western Union ou autre service de transfert.
Astuces préventives
  • Gardez une photocopie de vos documents dans un endroit séparé.
  • Notez et enregistrez les numéros d’urgence avant de partir : police touristique (1155), ambassade, assurance.
  • Utilisez une pochette de sécurité sous vos vêtements pour vos objets de valeur.

Oui, comme dans toute destination touristique, il existe des pièges à éviter pour voyager sereinement. Voici les principaux quartiers et types d’arnaques à connaître :

Arnaques fréquentes
  • Tuk-tuks et taxis : certains chauffeurs prétendent que les temples sont fermés pour vous emmener dans des boutiques où ils touchent une commission.
  • Bijouteries et tailleurs : des vendeurs vous promettent des pierres précieuses ou costumes sur mesure à prix cassés, mais la qualité est souvent médiocre.
  • Faux agents TAT : des agences se font passer pour l’office du tourisme pour vendre des excursions à prix gonflés.
  • Jet-skis à Phuket : des loueurs accusent les touristes de dommages fictifs pour exiger des frais supplémentaires. Faites donc bien le tour du jet-ski et n'hésitez pas à prendre des photos ou à filmer l'état avant de l'utiliser. Cela vaut d'ailleurs aussi pour les locations de voitures et scooters. 
  • Full Moon Party à Koh Phangan : attention aux vols, drogues et boissons trafiquées.
Conseils pour les éviter
  • Utilisez des applications comme Grab pour éviter les taxis malhonnêtes.
  • Réservez vos excursions via des agences reconnues.
  • Gardez vos objets de valeur en sécurité, surtout la nuit.
  • Ne laissez jamais vos boissons sans surveillance dans les lieux festifs.
Quartiers à éviter ou à aborder avec prudence
En Thaïlande, certaines zones peuvent présenter des risques liés aux escroqueries, à la surenchère touristique, ou à des activités nocturnes peu recommandables.
  • Patpong à Bangkok : connu pour ses marchés de nuit et ses bars à hôtesses, ce quartier attire de nombreux touristes mais est aussi réputé pour les pickpockets et les arnaques. Pour une ambiance plus authentique, privilégiez des quartiers comme Ari ou Chinatown.
  • Nana Plaza à Bangkok : quartier très animé la nuit, souvent associé au tourisme sexuel. Il peut être déroutant pour les voyageurs en quête de calme ou de culture locale. Des zones comme Thonglor ou Sukhumvit 38 offrent une alternative plus chic et décontractée.
  • Walking Street à Pattaya : connue pour sa vie nocturne, cette rue est très fréquentée, parfois chaotique, avec des risques de vols et de comportements agressifs. Les plages du nord de Pattaya ou le quartier de Jomtien sont plus paisibles.
  • Patong Beach à Phuket : très populaire mais souvent bondée, avec des arnaques liées aux jet-skis et des tarifs gonflés. Pour une ambiance plus sereine, les plages de Nai Harn ou Kata sont recommandées.
  • Provinces du sud profond (Yala, Pattani, Narathiwat) : ces régions frontalières peuvent connaître des troubles politiques ou sécuritaires, et sont déconseillées sauf raison professionnelle ou familiale, avec précautions.


Voici les numéros utiles :
  • Ambulance / urgences médicales : 1669
  • Police touristique anglophone : 1155
  • Police générale : 191
Gardez également les coordonnées de votre ambassade et de l’hôpital le plus proche de votre lieu de séjour.

En thaï, les expressions courantes changent légèrement selon que vous êtes un homme ou une femme. Cela concerne surtout les formules de politesse : on ajoute généralement "kha" à la fin d’une phrase quand on est une femme, et "khrap" quand on est un homme. Ces particules ne changent pas le sens, mais elles rendent la langue plus respectueuse et fluide.
Par exemple :
  • Femme : Sawasdee kha (bonjour)
  • Homme : Sawasdee khrap
C’est subtil, mais les Thaïlandais y sont sensibles. Utiliser le bon mot montre que vous vous intéressez à leur culture et que vous faites preuve de respect.

Voici maintenant les expressions les plus utiles à retenir :
  • Bonjour / Bonsoir : Sawasdee kha (♀) / Sawasdee khrap (♂)
  • Merci : Khop khun kha (♀) / Khop khun khrap (♂)
  • Oui / Non : Chai / Mai chai
  • Excusez-moi / Désolé(e) : Khot hod kha / Khot hod khrap
  • Combien ça coûte ? : Ra ka tao rai ?
  • C’est délicieux ! : Aroi mak
  • Pas épicé : Mai phet (notez que même dans une version "pas épicée", il y aura quand-même un peu de piment...)
  • Où sont les toilettes ? : Hong nam yuu thîi nǎi?
  • Je ne parle pas thaï : Phom (♂) / Chan (♀) mai phuut phaasaa thai
  • Aidez-moi, s’il vous plaît : Chuay duay kha  (♀) / Chuay duay khrap (♂)
Quelques expressions simples suffisent souvent à déclencher un sourire ou à éviter les malentendus. Une touche de politesse locale peut faire toute la différence.

Oui, mais cela dépend beaucoup de l’endroit et du contexte. Voici un aperçu clair :
  • Dans les zones touristiques comme Bangkok, Chiang Mai, Phuket ou Koh Samui, beaucoup de Thaïlandais parlent un anglais de base, suffisant pour les échanges courants : commander au restaurant, demander son chemin, réserver une activité, etc.
  • Dans les zones rurales ou moins fréquentées, l’anglais est beaucoup moins répandu. Les habitants parlent principalement le thaï, parfois un dialecte régional comme l’isan ou le lanna.
  • Dans les hôtels, agences de voyage, restaurants internationaux, le personnel est souvent formé pour parler anglais, surtout dans les établissements haut de gamme.
  • Les jeunes générations ont généralement appris l’anglais à l’école, mais leur niveau varie selon la qualité de l’enseignement et leur exposition à la langue.
En résumé : l’anglais est utile et souvent compris dans les lieux touristiques, mais il ne faut pas s’attendre à une maîtrise fluide partout. Quelques mots en thaï peuvent vraiment faire la différence pour créer du lien et éviter les malentendus.

Il existe plusieurs applications efficaces, selon que vous souhaitez traduire rapidement, apprendre les bases, ou vous perfectionner :

Pour traduire sur le vif 
  • Google Translate : fiable pour les mots simples, avec option de traduction vocale et caméra (traduction de menus, panneaux, etc.).
  • SayHi Translate : très pratique pour les conversations, avec reconnaissance vocale fluide.
  • SpeakThai : conçue pour les voyageurs, avec plus de 2 500 phrases utiles en thaï, disponibles en français.
Pour apprendre le thaï
  • Ling App : très ludique, avec des mini-jeux, des quiz et des leçons interactives. Convient aux débutants comme aux niveaux avancés.
  • Mondly : propose des leçons courtes et efficaces, avec reconnaissance vocale et réalité augmentée.
  • ThaiPod101 : plateforme complète avec podcasts, vidéos et leçons structurées, idéale pour progresser à votre rythme.
  • Drops : parfaite pour enrichir son vocabulaire avec des sessions visuelles de 5 minutes par jour.
  • Pimsleur Thai : méthode audio très efficace pour améliorer la prononciation et la compréhension orale.
  • Simply Learn Thai : guide de conversation avec audio natif, utile pour les situations quotidiennes.
Pour pratiquer avec des natifs
  • HelloTalk ou Talkpal : permettent d’échanger avec des locuteurs thaïlandais, corriger vos phrases et progresser en immersion.
  • Italki : plateforme pour trouver un tuteur thaïlandais et prendre des cours personnalisés

Chaque saison a ses avantages et ses inconvénients. En voici un aperçu :

Saison idéale : novembre à février
C’est la saison "fraîche", considérée comme la meilleure période pour visiter la Thaïlande.
  • Températures agréables : entre 25°C et 30°C selon les régions
  • Humidité faible, ce qui rend l’air plus respirable
  • Ciel dégagé, parfait pour les activités en plein air, les plages et les treks
  • Mer calme et transparente, idéale pour la plongée et le snorkeling
  • Haute saison touristique : affluence élevée, prix plus chers, nécessité de réserver à l’avance
Saison chaude : mars à mai
Les températures grimpent, surtout en avril, avec des pics de plus de 40°C dans certaines régions.
  • Climat sec, peu de pluie, mais chaleur parfois écrasante
  • Moins de touristes, donc séjour plus économique
  • Période du Songkran (Nouvel An thaïlandais) en avril : ambiance festive et arrosée
  • Idéal pour les îles du golfe de Thaïlande, où la mer reste calme
Attention à la saison des fumées (février à avril)
Dans le nord du pays, notamment à Chiang Mai, Pai ou Chiang Rai, une pollution atmosphérique intense peut survenir. Elle est causée par les brûlis agricoles, et rend l’air difficilement respirable.
  • Ciel voilé, visibilité réduite, niveaux élevés de particules fines (PM2.5)
  • Peu recommandé pour les activités en extérieur ou les séjours axés sur la nature
  • Peut affecter les personnes sensibles ou les enfants
💡 Conseil : pour visiter le nord, préférez les mois de novembre à janvier. En mars-avril, tournez-vous vers les îles du sud, qui ne sont pas concernées par ce phénomène.

Saison des pluies : juin à octobre
C’est la période de la mousson, avec des averses fréquentes, souvent en fin de journée.
  • Moins de monde, donc ambiance plus tranquille
  • Tarifs avantageux sur les hébergements et les vols
  • Paysages verdoyants et spectaculaires : rizières, forêts, montagnes
  • Cascades en pleine puissance, idéales pour les amateurs de nature
  • ⚠️ Certaines îles peuvent être difficiles d’accès à cause de la mer agitée
Zoom sur juillet-août
Période à aborder avec prudence :
  • Saison des pluies bien installée : averses fréquentes, parfois intenses
  • Humidité élevée : air lourd et inconfortable, surtout à Bangkok ou Chiang Mai
  • Risques d’inondations ou de glissements de terrain dans certaines zones
  • Mer agitée sur la côte d’Andaman : baignade déconseillée, traversées parfois annulées
  • Accès limité à certaines îles (Koh Lanta, Koh Phi Phi, Koh Lipe)
👉 Mais tout n’est pas à éviter :
  • Le golfe de Thaïlande (Koh Samui, Koh Tao, Koh Phangan) reste relativement épargné par la mousson
  • Paysages luxuriants et ambiance plus authentique
  • Moins de touristes = prix plus doux et atmosphère paisible
💡 Conseil : prévoir des vêtements légers, un bon imperméable, et adapter les activités à la météo. Et surtout, rester flexible !

Privilégiez les sanctuaires véritablement éthiques  Tous les lieux qui se présentent comme “sanctuaires” ne garantissent pas le bien-être des éléphants. Certains continuent à proposer des balades à dos, des spectacles, voire des bains forcés, sous couvert de “proximité” ou “éducation”. Ces activités, bien que populaires, reposent souvent sur des méthodes de dressage traumatisantes comme le phajaan, qui brise la volonté des éléphanteaux. 

Comment reconnaître un sanctuaire éthique ?
  • Pas de balades, ni de spectacles : les éléphants ne sont pas utilisés comme attraction
  • Liberté de mouvement : pas de chaînes, pas de dressage, pas de contrainte
  • Interaction limitée et encadrée : observation à distance, parfois nourrissage sous supervision
  • Soins vétérinaires et réhabilitation : priorité au bien-être physique et mental
  • Transparence : pratiques claires, partenariats avec des ONG reconnues (ex : Save Elephant Foundation)
Sanctuaires reconnus pour leur engagement éthique :
Ces lieux permettent d’observer les éléphants dans un environnement naturel, sans exploitation.

À noter : certains lieux comme Elephant Jungle Sanctuary (Pattaya, Chiang Mai, Phuket et Koh Samui) ou Elephant Haven (Kanchanaburi) ont évolué vers des pratiques plus respectueuses, mais il est essentiel de vérifier les activités proposées et les avis récents avant de réserver.

Conseil de voyage  Si vous voulez inclure une rencontre avec les éléphants dans votre itinéraire, pensez à réserver à l’avance, surtout pour les sanctuaires les plus réputés. Et n’hésitez pas à croiser les sources : site officiel, avis sur Tripadvisor, forums de voyageurs.

Pour la petite histoire : Vous constaterez dans notre journal de voyage que nous nous sommes fait avoir par l'un de ces pseudos refuges, sur base des conseils donnés par un autre couple de voyageurs. C'est la raison pour laquelle le centre visité ne figure pas parmi les bonnes adresses. 


Cela dépend du style de voyage recherché. La Thaïlande offre une diversité remarquable, capable de répondre aux attentes de chaque type de voyageur :
  • Les îles du sud, comme Koh Samui, Koh Tao, Koh Phangan ou Koh Lanta, sont idéales pour ceux qui cherchent plages idylliques, plongée ou snorkeling, ambiance festive ou zen. Koh Tao est réputée pour sa plongée, Koh Phangan pour ses fêtes, et Koh Lanta pour sa tranquillité.
  • Phuket et Krabi séduisent par leurs paysages spectaculaires : falaises calcaires, lagons turquoise, îles emblématiques comme Phi Phi ou James Bond Island. On y trouve un bon équilibre entre confort, nature et activités variées.
  • Chiang Mai et Pai, au nord, attirent les amateurs de montagnes, de temples et d’artisanat. L’ambiance est plus bohème, entre spiritualité, randonnées et découvertes culturelles.
  • Ayutthaya et Sukhothai sont parfaites pour les passionnés d’histoire. Ces anciennes capitales offrent des ruines majestueuses et une plongée dans l’héritage du royaume de Siam.
  • Enfin, l’Issan, dans le nord-est, est une Thaïlande plus rurale et authentique, encore peu visitée mais très riche humainement et culturellement. On y découvre une hospitalité profonde, des temples khmers, et une cuisine locale savoureuse.
Chaque région a son charme, ses ambiances et ses trésors… il suffit de choisir selon ce que l’on cherche : fête, détente, culture, nature ou authenticité.

La Thaïlande regorge de marchés vivants et colorés, parfaits pour dénicher des souvenirs authentiques et rencontrer les artisans locaux :
  • Chatuchak Market (Bangkok) : immense marché du week-end, avec des milliers d’étals proposant vêtements, déco, street food, plantes, et objets artisanaux à prix accessibles. C’est une vraie immersion dans l’effervescence thaïlandaise.
  • Night Bazaar (Chiang Mai) : spécialisé dans l’artisanat du nord. On y trouve des textiles tissés à la main, des bijoux en argent, des sculptures sur bois et des objets issus des savoir-faire traditionnels.
  • Marché flottant de Damnoen Saduak : pour une expérience typique en barque, au fil de l’eau. L’ambiance est touristique mais permet de découvrir un autre visage du commerce local, entre fruits exotiques, souvenirs et snacks traditionnels.
  • Marchés de nuit à Phuket, Ao Nang ou Hua Hin : très populaires pour leur street food, leurs vêtements, accessoires et objets déco, souvent dans une ambiance festive et familiale.
Parmi les objets artisanaux à rapporter :
  • Soie thaïlandaise : souvent utilisée pour les foulards, coussins ou chemisiers
  • Pantalons traditionnels : confortables et emblématiques
  • Bijoux en argent : souvent fabriqués par des minorités du nord
  • Sacs en osier ou en feuilles de palmier : légers et élégants
  • Sculptures en bois : souvent représentatives du bouddhisme ou de scènes de la vie quotidienne
  • Balais thaïs : objets du quotidien joliment conçus, parfois décoratifs


Le marchandage est une pratique courante dans les marchés thaïlandais, notamment pour :
  • Les vêtements
  • L’artisanat
  • Les souvenirs
  • Les accessoires ou objets non alimentaires
Cela se fait toujours avec le sourire, dans un esprit bon enfant. On peut proposer une réduction de 20 à 40 %, tout en restant respectueux. 

👉 Important : la nourriture ne se marchande jamais. Que ce soit dans les marchés de rue ou au restaurant, les prix sont fixés et généralement très abordables.

En ce qui nous concerne, nous n’avons jamais ressenti le besoin de négocier, tant les tarifs sont déjà très bas pour nous. Ce qui compte avant tout, c’est d’échanger avec bienveillance… et parfois de laisser un petit pourboire quand le cœur y est.

On ne repart pas avec tout ce qu’on veut dans ses valises. Les contrôles de bagages sont fréquents. Il ne s’agit pas de contrôles ponctuels — ils sont monnaie courante, notamment pour les valises contenant des objets artisanaux, des produits alimentaires ou tout ce qui peut poser question aux douanes.

Certains objets sont interdits, à savoir :
  • Les statues de Bouddha (sauf miniatures tolérées) et dans tous les cas, Bouddha doit être intégralement représenté. Ainsi, un bibelot ne représentant que les mains ou le visage ne peut sortir du pays, quelles que soient les dimensions.
  • Les objets anciens ou culturels, sans autorisation
  • Les produits issus d’animaux protégés (corail, ivoire, etc.)
  • Et attention à la cigarette électronique, interdite à l’importation et à l’usage dans le pays ! Même si de nombreux Thaïlandais en fument. Rappelez-vous : vous êtes touriste, pas Thaï !
👉 Beaucoup de voyageurs ont vu leur valise être ouverte et contrôlée, parfois sans qu’ils en soient informés immédiatement. Il est donc recommandé de garder les factures et de se renseigner sur la législation douanière avant le départ.

Oui, tout à fait. Le pays est réputé pour son accueil chaleureux envers les enfants :
  • De nombreux hôtels proposent des chambres familiales et des activités dédiées.
  • Les transports sont accessibles, même avec poussette.
  • On trouve facilement des produits pour bébés dans les grandes villes (couches, lait infantile, petits pots…).
Attention toutefois à bien vérifier les conditions sanitaires et à prévoir une assurance santé adaptée pour toute la famille. N'oubliez pas également que même la saison dite fraîche reste très chaude et pas toujours des plus supportables pour les plus petits.

Oui. On trouve facilement des produits pour bébés dans les grandes villes (couches, lait infantile, petits pots…).

Uniquement avec un visa adapté. Il est strictement interdit de travailler sous visa touristique, même à distance.  
Cela inclut :
  • Le télétravail pour une entreprise étrangère
  • Les missions freelance
  • Toute activité générant un revenu
De nombreux voyageurs se font expulser ou sanctionner pour avoir exercé une activité professionnelle sans autorisation, pensant à tort qu’un petit revenu temporaire ne pose pas de problème.

Ne perdez pas non plus de vue que la Thaïlande protège certains métiers réservés aux citoyens thaïlandais. Parmi les emplois interdits aux étrangers :
  • Vendeur ambulant
  • Coiffeur ou esthéticien
  • Guide touristique
  • Chauffeur de taxi ou tuk-tuk
  • Travail manuel non qualifié
Même avec un visa de travail, ces professions restent inaccessibles aux étrangers. Il est essentiel de bien se renseigner avant toute démarche professionnelle.

Ce site n'étant pas dédié à l'expatriation, si vous souhaitez plus d'informations à ce sujet, nous vous recommandons Sai, qui tient la chaîne YouTube Sai Farang en Thaïlande, dédiée au sujet, et propose un guide et des entretiens visio sur son site EXPATRIATION THAILANDE

Oui : le Destination Thailand Visa (DTV), lancé en 2024, permet aux travailleurs à distance de séjourner légalement en Thaïlande jusqu’à 180 jours renouvelables, sur une période de 5 ans.  Conditions :
  • Justifier d’un revenu annuel minimum (environ 15 000 €)
  • Fournir une preuve d’activité professionnelle
  • Souscrire une assurance santé
  • Disposer d’un logement sur place
Ce visa offre un cadre légal pour travailler à distance, mais n’autorise pas le travail local (emploi en Thaïlande ou prestations pour des clients thaïlandais).

Ce site n'étant pas dédié à l'expatriation, si vous souhaitez plus d'informations à ce sujet, nous vous recommandons Sai, qui tient la chaîne YouTube Sai Farang en Thaïlande, dédiée au sujet, et propose un guide et des entretiens visio sur son site EXPATRIATION THAILANDE