08 et 09/03/2024 - Dernières heures en Thaïlande et retour en Belgique

Un dernier réveil sous le ciel thaïlandais

Le soleil se lève sur notre dernier matin en Thaïlande. Les valises, déjà en grande partie prêtes depuis la veille, attendent sagement d’être pesées. Contrairement à nos déplacements d’une ville à l’autre, c’est ici que le casse-tête du poids des bagages commence.

Après un ultime petit déjeuner, vient le moment de saluer une dernière fois la chaleureuse équipe du Ban Sainai Resort, de rendre les clés et de charger la voiture de location. Louée pour la semaine, elle n’aura finalement que très peu servi – une leçon retenue pour un futur voyage : à Ao Nang, mieux vaut se passer de véhicule !

En route vers Phuket, entre nostalgie et derniers plaisirs

Nous prenons la route vers l’aéroport de Phuket, avec une pointe de mélancolie. Pour la première fois depuis trois semaines, le ciel s’assombrit légèrement. Comme si la Thaïlande elle-même nous adressait un au revoir discret.

Avant de rejoindre l’aéroport, nous faisons halte au Sea-U Kitchen, un petit restaurant qui nous réserve une dernière surprise culinaire : de délicieuses crevettes sautées à la sauce tamarin, un vrai coup de cœur pour conclure notre séjour en beauté.

Une fois la voiture restituée, un employé nous propose gentiment de nous déposer au terminal international. Ce geste simple illustre une fois encore cette gentillesse et cette attention qui nous ont tant marqués tout au long du voyage.

L’attente à l’aéroport de Phuket

Arrivés beaucoup trop tôt, nous patientons longuement avant l’ouverture de l’enregistrement. Le temps s’alourdit, la pluie s’invite, contrastant avec les trois semaines ensoleillées que nous venons de vivre.

À l’aéroport, l’attente n’est pas des plus agréables : beaucoup de sièges, mais peu d’espaces confortables pour manger. Nous constatons aussi, non sans surprise, que plusieurs passagers sont rappelés suite au contrôle de leurs bagages. La raison ? Des statues de Bouddha, dont l’exportation est très encadrée par les autorités thaïlandaises. Un rappel à ne pas négliger pour les voyageurs tentés d’en rapporter un souvenir.

Finalement, l’heure de l’embarquement approche. Notre vol, légèrement retardé, décolle aux alentours de 23 h.

Transit à Dubaï et retour en Belgique

Après onze heures d’attente à Dubaï, étonnamment supportables grâce aux transats disponibles dans le terminal, nous reprenons la route vers Bruxelles. John en profite pour s’offrir une GoPro dans la zone duty free, un achat qui promet de belles images pour nos prochains voyages.

Quelques heures plus tard, nous atterrissons enfin en Belgique. Le contraste est brutal : grisaille, froid piquant, automobilistes pressés et nerveux… difficile de ne pas comparer avec la sérénité thaïlandaise.

Conclusion – Une parenthèse qui appelle déjà la suivante

Ces trois semaines en Thaïlande resteront gravées comme une parenthèse lumineuse, faite de découvertes, de rencontres et de paysages inoubliables. Bien sûr, le quotidien reprend vite ses droits, mais il suffit de fermer les yeux pour retrouver la chaleur du soleil, le sourire des habitants ou le parfum d’un curry thaï.

Ce voyage n’était qu’une première immersion. Nous savons déjà que nous reviendrons, pour explorer d’autres facettes du pays : le Nord mystérieux, ses montagnes et ses traditions, à un moment plus propice pour éviter la saison des fumées, ou encore l'Issan, région peu connue des touristes, rurale, authentique, préservée.

La Thaïlande ne se visite pas en une seule fois. Elle se vit, morceau par morceau, à chaque retour. Et ce séjour n’était que le début.