08 Dec
08Dec

À mesure que le départ approche, la préparation de notre voyage au Cambodge prend enfin une tournure concrète. Après les heures passées à bâtir l’itinéraire, vérifier l’actualité et jongler avec les plans B, on entre dans une phase que j’adore : celle où l’on commence à réserver pour de vrai. Et soudain, ce voyage qui semblait encore un peu théorique se transforme en dates, en horaires… et en billets bien réels.



Première étape : réserver certains de nos déplacements internes

 

Le ferry pour Koh Rong Sanloem : cap sur Saracen Bay

Parmi les premières réservations, il y avait un trajet qui me tenait particulièrement à cœur : le ferry entre Sihanoukville et Koh Rong Sanloem.

Pour ce séjour, nous avons choisi de loger au Coco Bungalows, à Saracen Bay, qui nous ont recommandé la compagnie GTVC. Leur avantage ? La jetée utilisée par GTVC est la plus proche de l’hôtel, ce qui simplifie énormément l’arrivée.Sur Koh Rong Sanloem, il n’y a ni route, ni tuk-tuk pour se déplacer. Tout se fait à pied, par bateau ou via de petits transferts organisés par les hébergements. L’idée est donc de demander directement aux Coco Bungalows de nous envoyer quelqu’un nous chercher à la jetée GTVC. Avec les sacs, la chaleur et le voyage dans les jambes, ce petit coup de pouce logistique fera toute la différence.Plutôt que de passer directement par chaque compagnie, nous avons utilisé la plateforme 12Go Asia pour réserver nos billets. En quelques clics, nous avons pu :

  • comparer les horaires et les compagnies ;
  • vérifier les temps de trajet ;
  • payer en ligne sans devoir jongler avec des sites parfois mal traduits.

Résultat : nos billets de ferry sont confirmés, imprimables ou disponibles sur smartphone, et nous savons exactement à quelle heure quitter Sihanoukville pour rejoindre notre petit coin de paradis.


Le grand défi : relier Kratie à Kep sans se compliquer la vie

L’autre gros morceau de cette phase de réservation, c’était le trajet entre Kratie et Kep.

Et c’était un défi tout court, que ce soit en transport privé ou en transport partagé.Concrètement, nous avions deux scénarios :

  1. Transiter par Phnom Penh:
    • prendre un van Kratie → Phnom Penh,
    • changer de gare routière,
    • puis reprendre un autre van Phnom Penh → Kep.
      Sur le papier, ça se fait. En pratique, c’est un peu casse-gueule : changement de station, aléas de circulation, risques de retard… Bref, beaucoup de variables pour une seule journée de route.
  2. Se rapprocher au maximum de Kep en allant directement sur Kampot, puis :
    • trouver un taxi ou un tuk-tuk pour finir le trajet jusqu’à Kep,
    • ou voir avec l’hôtel de Kep s’ils peuvent nous envoyer une voiture sur Kampot.

On a donc tablé sur la sécurité : moins de correspondances à gérer, moins de stress, même si cela implique une petite part d’improvisation à la fin.C’est là que 12Go Asia est de nouveau entré en scène, avec un van partagé reliant Kratie à Kampot. Le trajet reste long, mais il est désormais cadré et réservé, et surtout :

  • le trajet nous revient à environ 40 € à deux,
  • là où une voiture avec chauffeur pour couvrir la distance Kratie → Kep aurait coûté entre 150 et 180 USD. Si vpus envisagez vous aussi de passer par une voiture privée, je raconte notre recherche de chauffeur-guide au Cambodge dans un article dédié.

Il restera ensuite à voir avec l’hôtel de Kep s’ils peuvent nous envoyer une voiture jusqu’à Kampot. Sinon, il faudra se débrouiller pour trouver un taxi ou un tuk-tuk sur place, ce qui ne devrait pas être trop compliqué dans une ville aussi fréquentée par les voyageurs.


12Go Asia : un outil précieux pour les débutants (et les stressés de la logistique)

Ces deux réservations ont été l’occasion de tester réellement 12Go Asia.

Pour l’instant, mon retour est très positif :

  • Interface claire : on choisit sa date, son trajet, et les options apparaissent avec horaires, prix et durée.
  • Réservation en quelques minutes : pas besoin d’écrire à chaque compagnie ou de passer des coups de fil.
  • Documents centralisés : tout est regroupé au même endroit, ce qui simplifie énormément l’organisation.

Est-ce que c’est la solution la moins chère dans tous les cas ? Pas forcément. Mais pour des voyageurs peu expérimentés, qui veulent sécuriser certains trajets un peu sensibles (longues distances, horaires précis, connexions), c’est un bon compromis entre budget, simplicité et tranquillité d’esprit. 

On ne prétend pas que tout est parfait dans notre préparation (on a déjà fait notre première erreur de débutants au Cambodge…), mais 12Go nous aide clairement à sécuriser certains trajets.



Prochaines étapes : visas, pass et petites touches “bonus”

Les premières réservations faites, la suite de la préparation va se jouer pendant mon congé entre Noël et Nouvel An. L’idée est de profiter de ce temps calme pour avancer sur tout ce qui demande un peu de concentration… mais qui nous évitera du stress une fois au Cambodge.


Demander les e-Visas pour le Cambodge

Première tâche au programme : les e-Visas. L’objectif est simple :

  • éviter les formulaires papier à remplir dans un aéroport bondé ;
  • gagner du temps à l’arrivée ;
  • voyager l’esprit plus léger, avec les autorisations déjà validées.

On fera la demande directement sur le site officiel des e-Visas pour le Cambodge.

C’est aussi l’occasion de vérifier, une dernière fois, que nos dates, numéros de passeport et itinéraires sont bien cohérents. Quand on s’apprête à partir à près de 9 800 km de chez nous — presque 10 000 km, tout de même, on aime bien que tout soit carré avant d’embarquer.

Pour un aperçu plus global des démarches avant le départ (papiers, argent, sécurité…), j’ai regroupé l’essentiel dans A savoir avant de partir au Cambodge.


Contacter les hébergements pour régler les derniers détails

Ensuite, il y aura toute une série de petites questions pratiques à régler avec les hôtels déjà réservés. Typiquement :

  • À Phnom Penh, nous logerons dans un hôtel censé proposer une navette depuis le nouvel aéroport KTI (Techo International Airport).
    Agoda indique que ce transfert serait compris dans le prix… mais par expérience, je préfère toujours le confirmer noir sur blanc avant d’atterrir à l’autre bout du monde.
  • À Battambang, nous devons encore valider un point clé :
    est-ce que cela vaut la peine de rejoindre Siem Reap par le Tonlé Sap à cette période de l’année ?
    Si le niveau de l’eau est trop bas, le trajet en bateau peut être impossible ou sérieusement rallongé, et dans ce cas, autant rester sur la route. Un simple mail à l’hôtel devrait nous permettre d’y voir plus clair.

Ce genre d’échanges avec les hébergements permet aussi de prendre la température du pays : réactivité, qualité de l’anglais, conseils sur place… c’est souvent un bon indicateur de ce qui nous attend à l’arrivée.


Pass 7 jours pour Angkor : 10 USD de plus, beaucoup moins de questions

Autre étape prévue pendant les fêtes : l’achat en ligne de notre pass pour Angkor sur le site officiel. Au départ, nous pensions prendre le pass 3 jours à 62 USD. Mais en regardant les tarifs officiels, on s’est vite rendu compte que le pass 7 jours ne coûte que 72 USD, soit 10 USD de plus seulement pour plus du double de jours possibles sur le site. Du coup, la réflexion a été assez rapide :

tant qu’à faire, autant ne pas se limiter et opter pour le pass 7 jours, sans trop se poser de questions. L’idée, là aussi, est de gagner du temps :

  • ne pas faire la file à l’office des tickets dès le premier matin ;
  • commencer directement notre découverte des temples, sans passer par la case paperasse ;
  • étaler nos visites sur plusieurs jours, en gardant la liberté de s’organiser en fonction de la météo, de la fatigue et des coups de cœur.

Pour un site aussi vaste qu’Angkor, un pass 7 jours nous semble être le bon compromis : assez de temps pour explorer à notre rythme, sans transformer le séjour en marathon.


Réserver une journée spéciale avec Kep Adventure

Enfin, il reste une réservation qui me tient particulièrement à cœur : une journée en mer avec Kep Adventure. Le projet :

  • privatiser un bateau pour la journée,
  • en faire un joli cadeau d’anniversaire pour mon mari,
  • et profiter de cette escapade comme d’un moment à part, loin du tumulte, pour célébrer ce voyage qui nous tenait tellement à cœur.

Ce ne sera pas une surprise à proprement parler (difficile de cacher ça, surtout si j’en parle noir sur blanc ici), mais ce sera un cadeau que je financerai sur mon budget perso, et pas avec le compte commun. Une façon symbolique de marquer le coup. Pour être sûre d’avoir de la place, surtout si nous voulons privatiser le bateau, l’idée est de réserver bien avant notre arrivée. Là encore, la période entre Noël et Nouvel An sera idéale pour finaliser tout ça.



Et après ?

Avec ces étapes, notre voyage commencera à ressembler à un puzzle dont les pièces se mettent enfin en place : les grandes lignes sont fixées, les points sensibles (trajets, transferts, visas) seront sécurisés, et il ne restera plus qu’à peaufiner le reste : activités sur place, bonnes adresses, derniers ajustements en fonction de l’actualité. 

En attendant, chaque nouvelle réservation est un petit rappel : bientôt, tout cela ne sera plus une suite de mails et de confirmations, mais des paysages, des rencontres et des souvenirs bien réels.

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